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Tables de Coopération

Derniers commentaires
23 septembre 2011

Table 9 du 23 septembre 2011

Le Forum social local de Nancy envisageait de s'ouvrir sur un Forum Ouvert, sur une soirée seulement (au lieu de trois jours habituellement).
Nous avons envisagé ensemble une alternative, un World Café ou une Table de Coopération.

La cohérence s'est vite imposée entre le Forum social local et la Table de Coopération. Celle-ci permet à un porteur de projet de dynamiser son projet à partir de ressources tierces et diverses dans un format de temps restreint.

Les organisateurs du Forum social local anticipaient un nombre important de participants et nous avons imaginé ensemble de tester les Tables de Coopération avec des Cadres sans expérience. Nous anticipions d'en tirer des enseignements en vue d'une meilleure appropriation du protocole des Tables de Coopération.

Le 23 septembre a réuni une trentaine de participants.
Les organisateurs avaient prévu que les participants apportent des thématiques, plus que des projets.
Cinq thématiques émergèrent avec cinq porteurs.
Certaines de ces thématiques se rapprochant les unes des autres, les participants décidèrent de les regrouper.
Deux d'un côté, trois de l'autre.
Le protocole ne permet cependant qu'un seul porteur.

Une Table regroupait 8 participants, dont trois porteurs.

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23 septembre 2011

Table 8 du 23 septembre 2011

Le Forum social local de Nancy envisageait de s'ouvrir sur un Forum Ouvert, sur une soirée seulement (au lieu de trois jours habituellement).
Nous avons envisagé ensemble une alternative, un World Café ou une Table de Coopération.

La cohérence s'est vite imposée entre le Forum social local et la Table de Coopération. Celle-ci permet à un porteur de projet de dynamiser son projet à partir de ressources tierces et diverses dans un format de temps restreint.

Les organisateurs du Forum social local anticipaient un nombre important de participants et nous avons imaginé ensemble de tester les Tables de Coopération avec des Cadres sans expérience. Nous anticipions d'en tirer des enseignements en vue d'une meilleure appropriation du protocole des Tables de Coopération.

Le 23 septembre a réuni une trentaine de participants.
Les organisateurs avaient prévu que les participants apportent des thématiques, plus que des projets.
Cinq thématiques émergèrent avec cinq porteurs.
Certaines de ces thématiques se rapprochant les unes des autres, les participants décidèrent de les regrouper.
Deux d'un côté, trois de l'autre.
Le protocole ne permet cependant qu'un seul porteur.

La Table regroupait 20 participants, contre 8 pour la voisine. Un équilibrage a été recherché pour favoriser l'expérimentation. Privilégier l'expérimentation du protocole sur le choix d'un thème a été vécu par certains participants comme "intrusif", voire "fascisant" : ils étaient venus pour débattre, et n'avaient pas été informés de l'expérimentation d'un dispositif coopératif particulièrement cadrant.

A la lecture du protocole, un Méta s'est identifié, a indiqué sa motivation à l'être, et a tenu sa position d'observateur muet pendant tout ce qui a suivi.
Deux participants ont néanmoins immédiatement réagi à ce que le Méta soit "privé de parole".
Une coopération s'est alors structurée entre participants qui se positionnent fortement à l'égard du protocole, et le Cadre qui l'énonce.
D'autres participants s'inscrivent en coopération avec ce groupe, en apportent leur éclairage sur la production inédite que permettent des cadrages inhabituels.

La lecture du protocole se poursuit, et une coopération implicite s'engage qui vise à ce que le groupe persiste, sans perte ni scission :
- ainsi, le Porteur satisfait à la demande de participants d'exposer la méthode Freinet, et à ce que la fonction de Porteur soit partagée avec le porteur du thème adjacent ;
- un participant propose de prendre des notes ;
- l'Animateur distribue la parole ;
- le Cadenceur rappelle le temps, et l'usage qu'en prévoit le protocole.

Une nouvelle coopération s'installe entre les tenants de la méthode Freinet, qui témoignent de leur expérience, de l'intérêt pour les parties prenantes, des modalités de la coopération, des écueils que rencontrent les praticiens.

D'autres collaborations s'installent par des témoignages personnels susceptibles de questionner l'opportunité de la méthode Freinet, ce qui donne l'occasion de retours et de renforcements de la position des tenants de la méthode.

En termes de contenu, le porteur indique que la pratique Freinet relève d'une éducation à la coopération.
Le praticien Freinet se tient pour garant d'un cadre et introduit des rituels.
La posture requise des enfants est celle de la bienveillance.
La difficulté que rencontre le praticien est de "la boucler et laisser la parole".

Des enseignants rapportent des expériences qui révèlent que :
- le professeur en position de référence a besoin de voir sa position de sécurité respectée avant de coopérer au déploiement d'une compétence tierce dans son environnement ;
- pour des intervenants tiers, la participation silencieuse constitue une posture créatrice de valeur.

L'approche Freinet paraît rencontrer une limite lorsqu'il s'agit d'engager les parents à la coopération.
Pour clefs :
- la coopération ne peut s'installer qu'à partir d'une position d'autonomie reconnue ;
- la pratique de "donner aux enfants une autonomie à leur mesure" paraît unsuffisamment transférée aux parents ;
- rechercher des occasions d'évaluation positive ;
- les professeurs les plus accessibles sont ceux qui partagent le même espace temporel et spatial des parents.

Le contenu des échanges éclaire ainsi la posture observée dans le déroulement de la Table de Coopération : les positions de défiance témoignent de ce que quelques participants n'ont pas trouvé une position de sécurité.
Cette Table de Coopération illustre que cette position de sécurité, différente pour chacun, constitue la raison d'être d'un dispositif sécurisé, en vue d'une coopération orientée résultats.

 

23 septembre 2011

Protocole du 23 septembre 2011

François-Noël Tissot précise les termes du protocole d'une Table de Coopération.

Les participants au Forum social local de Nancy proposent d'ouvrir l'évènement par l'éclosion de plusieurs Tables de Coopération, en parallèle : c'est une première !
L'intérêt de l'exercice est de permettre aux participants d'expérimenter le dispositif, et de proposer des modifications qui contribuent à améliorer sa perforance et son appropriation par tout un chacun.

1. Notre assemblée déclare s’instituer en Table de Coopération. Nous nous réunissons autour d'une problématique coopérative d'intérêt collectif, à laquelle chacun d'entre nous a décidé de consacrer deux heures d'affilée, à partir de maintenant.

La fonction d’une Table de Coopération est de proposer sur cent vingt minutes une "intervision" coopérative à une problématique coopérative.

Notre Table de Coopération procède d’une démarche coopérative et nous choisissons de capitaliser sur cette expérience partagée : chacun d'entre nous formulera un retour d'expérience sur le blog des Tables de Coopération.

2. Nous choisissons de régir notre intervision coopérative par le « Protocole » que j’énonce, dont une copie reste à disposition pendant toute la durée de notre Table de Coopération.

Ce « Protocole » est susceptible d’être modifié ; à tout moment, la version qui fait autorité est celle qui s’affiche sur le site internet tablecooperation.canalblog.com.

Nous choisissons d’inscrire notre Table de Coopération dans un cadre sécurisé.

Nous entendons ainsi assurer la protection des participants, des tiers impliqués, et des parties prenantes à la conception et à l'éclosion des Tables de Coopération.

A cette fin, nous ritualisons le début, le déroulement et la conclusion du processus coopératif, ainsi que l’attribution de nos fonctions.


3. Pour cette Table de Coopération, nous choisissons de distribuer les rôles comme suit :

· je suis le « Cadre », gardien du respect de ce Protocole ; j’interviens seulement pour recadrer son déroulement, si besoin est ;

· le « Porteur », expose la situation sur laquelle nous travaillons ensemble : pour cette Table de Coopération, il s'agit de N... ;

· nous choisissons maintenant parmi nous un « Meta » qui participe, muet, à l’ensemble de nos débats ; il conclura notre Table de Coopération par ses observations sur le processus coopératif dont il témoignera ; nous ne l’interrompons pas, ni ne lui répondons ; ses paroles clôturent notre Table de Coopération ; aujourd'hui, notre Meta est....

· nous choisissons maintenant un Animateur, chargé(e) de distribuer la parole de la séance ; l’Animateur n’intervient pas dans la discussion ; au cas où il souhaiterait le faire ponctuellement, il demande à un participant de prendre en charge pendant ce moment-là sa fonction ; aujourd’hui notre Animateur est ….

· nous choisissons enfin un Cadenceur (ou gardien du temps ) chargé(e) de veiller au rythme que nous nous fixons ; le Cadenceur peut intervenir dans les débats ; aujourd’hui notre Cadenceur est ….

4. Notre Table de Coopération se déroule comme suit :

· N..., notre « Porteur », présente la problématique coopérative, pendant cinq minutes ;

· Nous éclairons cette situation comme suit :

o vingt minutes pour un tour de table de questions, auxquelles N apporte des éclaircissements ;

o vingt minutes de débat entre participants, pour qualifier les logiques coopératives en jeu ; N... prend des notes au tableau, mais n'intervient plus ;

o vingt minutes pour identifier des pistes de solutions à explorer ; N... prend des notes au tableau, mais n'intervient plus ;

· Nous tirons les enseignements de cet exercice d’intervision pendant 30 minutes :

o chacun d'entre nous, à tour de rôle, dispose d’une minute pour formuler son retour d’expérience ;

o notre Méta dispose ensuite de quinze minutes pour formuler ses observations sur le processus.

Avec votre accord, nous enregistrerons ces trente dernières minutes pour permettre une capitalisation des savoir-faire.

5. Dans la semaine qui vient, chacun des participants conclut cette Table de Coopération en formulant un retour sur le site qui sera envoyé à l'adresse courriel des participants à chaque Table. 

6. Je conclus par une recommandation importante.

Je m’adresse particulièrement à ceux d’entre nous qui participent pour la première fois à un tel dispositif.

Notre mission n’est pas d’établir une « vérité », de juger, de proposer des conseils ou d’entrer dans une relation d’aide.

Nous sommes invités à nous focaliser sur le bénéfice que l’ensemble des participants peut tirer de la situation présentée pour progresser dans la coopération.

Chacun reste responsable de la manière dont il exerce sa compétence d’écoute, et du parti qu’il tire de son observations des angles de vue complémentaires aux siens.

26 janvier 2007

Diffusion des Tables de Coopération

Bonjour,

Principe d'identité, "On ne produit que ce que l'on est".

Alors, comment constuire son autonomie, sur la solidarité, en parité, comme génératrice de valeur collective ?

Une Table de Coopération permet d'éclairer une problématique qui vous est proche.

C'est aussi une expérimentation, à la recherche d'une efficacité collective cohérente avec les défis que notre siècle engage à relever : organisation globale en réseaux, responsabilité sociétale des entreprises, éthique, développement durable, développement des pays du sud, abolition de la pauvreté...

Vous pouvez :

prendre l'initiative de faire éclore une Table de Coopération ;

formuler un retour sur l'intérêt et les limites de ce dispositif ;

inviter à visiter ce lien.

Ce blog écrit "au fil de l'eau" l'historique des Tables de Coopération.

Il ne tient qu'à vous d'y faire trace.

Merci de votre contribution à rapprocher ainsi une Table de Coopération de ses prochains participants.

Cordialement,

François-Noël Tissot, avec les Participants aux premières Tables de Coopération

18 janvier 2007

Efficacité collective

Alors qu'une gouvernance mondiale tente de s'esquisser, le 20 janvier à Nairobi où se réunit le 7ème Forum social mondial, le 24 janvier à Davos où s'ouvre le Forum économique mondial ou le 2 février à Paris où s'inaugure la Conférence sur l'Environnement, il paraît utile d'explorer comment distribuer la décision et en rendre compte pour une plus grande efficacité collective.

A partir des retours des participants aux premières Tables de Coopération, François-Noël Tissot propose une expérimentation à l'occasion de la Journée internationale de la francophonie et de la diversité pour un monde pluriel et solidaire.




www.interactions-tpts.net

2007 Tables de Coopération




Efficacité collective, responsabilité sociétale des entreprises, éthique, développement durable, développement des pays du sud, abolition de la pauvreté ? !
Dans un monde dispersé, quelle distribution du décisionnel ?

Pour faire face, du 20 février au 20 mars 2007, des étudiants, des chercheurs, des professionnels, des entrepreneurs et des élus de la planète francophone s'invitent à prendre chacun l'initiative d'une Table de Coopération, dans une démarche transdisciplinaire et transculturelle.

Sur leurs traces, des associations, des entreprises, des institutions réunissent ou accueillent chacune une Table de Coopération au cours de la semaine du 20 mars 2007, sur une question de coopération qui les concerne de près.

Symboliquement, 2007 Tables de Coopération sont ainsi attendues pour marquer cette Journée internationale de la francophonie et de la diversité pour un monde pluriel et solidaire.


Pour compter parmi ces 2007, ou simplement marquer votre intérêt, merci de vous identifier par votre adresse e-mail en pied de cette page ("commentaires") ou de celle-ci.







www.interactions-tpts.netTable de Coopération
  Qu'est-ce qu'une Table de Coopération ?
  Préparer l'éclosion d'une Table de Coopération
  Faire éclore une Table de Coopération

Chaque jour, sur cette Terre, nous sommes plus nombreux, 200 000 humains de plus, qui aspirons légitimement à nous proposer les uns les autres moyen et avantage à construire ensemble un avenir crédible.

Une Table de Coopération participe à une transformation personnelle et à une transformation sociale, et en procède.

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17 janvier 2007

Qu'est-ce qu'une Table de Coopération ?




Une Table de Coopération est un dispositif de déploiement d'intelligence collective.

Un protocole assure la fécondité, l'efficience et la sécurité des parties prenantes ainsi que les retours qu'elles en tirent.




Un dispositif apprenant


Sous sa forme originale, une Table de Coopération rassemble de trois à seize personnes, pendant deux heures, autour d'une situation concrète, abordée sous l'angle de la coopération à l'oeuvre.

Le protocole permet d'explorer le dispositif lui-même, la situation présentée, ainsi que de l'apport singulier des représentations de chaque participant.

La fécondité et l'efficience du dispositif dépendent directement de la diversité des organisations, des disciplines et des cultures rassemblées, mais aussi du respect d'un protocole très cadrant pour être apprenant.



www.interactions-tpts.netTable de Coopération
  Qu'est-ce qu'une Table de Coopération ?
  Préparer l'éclosion d'une Table de Coopération
  Faire éclore une Table de Coopération

16 janvier 2007

Préparer l'éclosion d'une Table de Coopération


Une Table de Coopération se prépare en trois étapes.
  l'exposé d'une problématique de coopération
  un lieu équipé d'un paperboard, une date et deux heures de temps,
  le recrutement d'une quinzaine de personnes.





Une problématique de coopération


La problématique mobilise les apports et féconde les débats.

Son apporteur la choisit en fonction de son intérêt propre.

Il la présente en cinq minutes.





Un lieu


Le lieu qualifie.

Une Table de Coopération peut éclore dans un lieu privé ou public, un café ou les locaux d'une institution qui trouve intérêt dans :
  le dispositif lui-même
 
la problématique abordée
  les retours qu'en obtiennent les participants.

Jusqu'à seize personnes doivent pouvoir s'y retrouver, assises, en cercle, autour d'un tableau papier, pendant deux heures utiles.




Un recrutement


Le recrutement enrichit.

De trois à seize participants perçoivent l'un au moins de ces intérêts :
  rencontrer des pairs
  expérimenter un nouveau dispositif
  étalonner leurs points de vue
 
éclairer la problématique soumise.


www.interactions-tpts.netTable de Coopération
  Qu'est-ce qu'une Table de Coopération ?
  Préparer l'éclosion d'une Table de Coopération
  Faire éclore une Table de Coopération

15 janvier 2007

Faire éclore une Table de Coopération

Une Table de Coopération éclôt en trois mouvements.
  homologation
  protocole
  capitalisation coopérative.



Homologation

Vous annoncez cette Table de Coopération et vous recevez l'adresse d'un espace de capitalisation des retours.

Vous assurez ainsi l'homologation de cette Table de Coopération.



Protocole

Vous utilisez le protocole dans sa version la plus récente.

Vous bénéficiez ainsi des apprentissages des Tables de Coopération déjà écloses.




Capitalisation coopérative

Vous orientez les retours des participants sur l'espace de capitalisation coopérative dédié à la Table de Coopération à laquelle ils ont pris part : illustration.





www.interactions-tpts.netTable de Coopération
  Qu'est-ce qu'une Table de Coopération ?
  Préparer l'éclosion d'une Table de Coopération
  Faire éclore une Table de Coopération

9 septembre 2006

Protocle du 9 septembre 2006

François-Noël Tissot précise les termes du protocole d'une Table de Coopération.


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  1. Notre assemblée déclare s’instituer en Table de Coopération.

La mission d’une Table de Coopération est de proposer sur cent vingt minutes une intervision coopérative à une problématique coopérative.

Notre Table de Coopération procède d’une démarche coopérative et nous choisissons de capitaliser sur cette expérience partagée : chacun d'entre nous formulera un retour d'expérience sur le blog tablecooperation.canablog.com. 


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  2. Nous choisissons de régir notre intervision coopérative par le « Protocole » que j’énonce et dont une copie reste à disposition pendant toute la durée de notre Table de Coopération.

Ce « Protocole » est susceptible d’être modifié au fil du temps ; la version qui fait autorité est celle qui s’affiche sur le site internet tablecooperation.canalblog.com.

Nous choisissons d’inscrire notre Table de Coopération dans un cadre sécurisé.

Nous entendons ainsi assurer la protection des participants, des tiers impliqués, et des parties prenantes à la conception et à l'éclosion des Tables de Coopération.

A cette fin, nous ritualisons le début, le déroulement et la conclusion du processus coopératif ainsi que l’attribution de nos fonctions.


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  3. Aujourd’hui, nous choisissons de distribuer les rôles comme suit :

· je suis le « Cadre », gardien du respect de ce Protocole ; j’interviens seulement pour recadrer nos débats, si besoin est ;

· N.................................... expose le cas sur le quel nous travaillons ensemble ;

· nous choisissons maintenant parmi nous un « Meta » qui participe, muet, à l’ensemble de nos débats ; il conclura notre Table de Coopération par ses observations sur le processus coopératif dont il témoignera ; nous ne l’interrompons pas, ni ne lui répondons ; ses paroles clôturent notre Table de Coopération ; aujourd'hui, notre Meta est....

· 

· nous choisissons maintenant un Animateur, chargé(e) distribuer la vie de la séance ; l’Animateur n’intervient pas dans la discussion ; au cas où il souhaiterait le faire ponctuellement, il demande à un participant de prendre en charge pendant ce moment-là sa fonction ; aujourd’hui notre Animateur est ….

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· nous choisissons enfin un Cadenceur (ou gardien du temps ) chargé(e) de veiller au rythme que nous nous fixons ; le Cadenceur peut intervenir dans les débats ; aujourd’hui notre Cadenceur est ….

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  4. Notre Table de Coopération se déroule comme suit :

· N présente la problématique coopérative pendant cinq minutes ;

· Nous éclairons cette situation comme suit :

o vingt minutes pour un tour de table de questions auxquelles N' apporte des éclaircissements ;

o vingt minutes de débat entre participants pour qualifier les logiques coopératives en jeu ;

o vingt minutes pour identifier des pistes de solutions à explorer ;

· Nous tirons les enseignements de cet exercice d’intervision pendant 30 minutes :

o chacun d'entre nous, à tour de rôle, dispose d’une minute pour formuler son retour d’expérience ;

o notre Méta dispose ensuite de quinze minutes pour formuler ses observations sur le processus.

Avec votre accord, nous enregistrerons ces trente dernières minutes pour permettre une capitalisation des savoir-faire. 5. Dans la semaine qui vient, chacun des participants conclut cette Table de Coopération en formulant un retour à l'adresse suivante : http://tablecooperation.canalblog.com/archives/tables_ecloses/index.html sous le numéro .....


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  5. Je conclus par une recommandation importante.

Je m’adresse particulièrement à ceux d’entre nous qui participent pour la première fois à un tel dispositif.

Notre mission n’est pas d’établir une « vérité », de juger, de proposer des conseils ou d’entrer dans une relation d’aide.

Nous sommes invités à nous focaliser sur le bénéfice que l’ensemble des participants peut tirer de la situation présentée pour progresser dans la coopération.

Chacun reste responsable de la manière dont il exerce sa compétence d’écoute et/ou du parti qu’il peut tirer des retours qui lui sont faits.




Une Table de Coopération procède d'un mouvement de transformation personnelle et de transformation sociale, et y contribue.

7 juin 2006

Homologation d'une Table de Coopération

François-Noël Tissot précise les modalités d'homologation d'une Table de Coopération.

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Homologation

L'homologation d'une Table de Coopération est déclarative.

Cette déclaration se fait sous la forme d'un commentaire en pied de ce message.

Cette déclaration fait notamment état de la date, du lieu, du thème de la Table de Coopération projetée et de l'adresse e-mail de son initiateur.

En retour, son organisateur reçoit un numéro d'ordre et l'adresse d'un espace de capitalisation.

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Un protocole libre

Le protocole des Tables de Coopération est libre d'utilisation.

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Un retour capitalisable

Chaque participant à une Table de Coopération formule un retour sur l'espace de capitalisation affecté à sa Table de Coopération : illustration.





www.interactions-tpts.netTable de Coopération
  Qu'est-ce qu'une Table de Coopération ?
  Préparer l'éclosion d'une Table de Coopération
  Faire éclore une Table de Coopération

Une Table de Coopération participe à une transformation personnelle et à une transformation sociale, et en procède.

20 avril 2006

Table 7 du 20 avril 2006

Table de Coopération rassemblée à l'initiative d'Isabelle Groneman.

Le thème porte sur la création d'une "force d'action coopérative".

A l'Espace Iris, rue St Maur, à Paris, Isabelle rassemble 12 personnes autour d'elle.

Je ne compte pas la souris qui nous a parfois distrait par ses allées et venues.

Merci à chacun de rendre compte de son expérience du dispositif des Tables de Coopération.

Trois thématiques possibles :

• à l'attention de candidats qui s'interrogeraient sur le bien fondé de la mise en oeuvre d'une Table de Coopération, ce que vous en avez tiré et ce pourquoi vous recommanderiez ce dispositif ;

• à l'attention des participants qui se proposeraient de tenir le rôle structurant que vous avez tenu, comment vous avez vécu ce rôle pour vous-même et les recommandations que vous formuleriez à quiconque vous succèderait à cette place ;

• à l'attention d'expérimentateurs avertis des Tables de Coopération, le sens dans lequel vous proposeriez de faire évoluer le protocole, et pourquoi.

Merci de formuler votre suggestion en ouvrant un commentaire.

"Coopérons, il y a urgence" et le dispositif Table de Coopération TPxTS éclosent dans le cadre de la Charte Interactions TPxTS

20 avril 2006

Table 7 : compte-rendu

Table de coopération - 20 avril 2006

Comment être f.a.c. dans la rue, le métro, les lieux publics ?

Les participants : François-Noël, Karin, Samuel, Manuel, Danièle, Laurence, Mouna, Nathalie, Armelle, Marie-Jeanne, Claire, Najet, Claire-Emmanuelle, Isabelle

Eclairage sur la question posée par Isabelle

La F.A.C. repose sur un parti pris :

Un instant de joie est bon pour la santé de la société et de l’individu.

Choix du nom :

Ce nom est venu sous cette forme là, je ne saurai clairement expliquer pourquoi.

Ce que la F.A.C. n’est pas :

  • une action de prosélytisme (zèle ardent pour recruter des adeptes et tenter d’imposer ses idées). Il ne s’agit pas d’imposer quoi que ce soit et surtout pas une vision du monde.
  • une action de drague ou de séduction
  • une occasion de publicité professionnelle

Quelle est l’intention de la F.A.C. :

Créer les conditions, avec la subtilité, la prudence et la délicatesse liées au respect de l’autre et de soi, de la naissance d’une étincelle de joie relationnelle.

Idée de fond : peut être alors cette étincelle de joie pourra-t-elle nous donner envie à nous ou à l’autre de la partager encore avec d’autres et si ce n’est pas le cas, cela n’a aucune importance.

En quoi créer les conditions de la naissance d’une étincelle de joie est-elle une action de coopération ?

On peut coopérer sur le plan matériel et de l’action concrète et cela mène par exemple à une co-création. Mais la coopération peut se vivre aussi sur le plan relationnel pur. De la rencontre peut être jaillit une étincelle et avec un peu de chance une étincelle de joie.

Objectif :

Il n’y a aucun objectif de résultat.

Précautions :

La rencontre est éphémère, de quelques secondes à une dizaine de minutes maximum, pour protéger l’autre et se protéger soi-même aussi.

Les clés qui permettent cette rencontre éphémère :

C’est justement la question que nous allons poser à la table de coopération.

Comment être F.A.C. dans la rue ?

C’est-à-dire : comment créer les conditions d’une étincelle de joie relationnelle avec des inconnus dans la rue avec respect, délicatesse, subtilité ?

Répartition des rôles :

François-Noël : présente les tables de coopération

Isabelle : Amène la question (c’était donc plus une question qu’un problème)

Najet : Gardienne du cadre

Claire-Emmanuelle : Animatrice

Karin : gardienne du temps

Samuel : Méta

Les logiques coopératives en jeu dans la f.a.c. :

Laurence : logique de coopération en mille-feuille. La « f.a.c. frustrée » m’apprend sur moi. Peut être que j’ai fait plaisir à l’autre qui pourra à son tour faire plaisir. On ne peut pas saisir à l’avance quel sera le rebond…

Armelle : finalement est-ce que ce n’est pas l’autre qui a été f.a.c. Il aurait pû ne pas rentrer dans son jeu.L’autre peut aussi se mettre en état de f.a.c. Bouquet de fleur, donner, c’est moi qui fait le geste.

François-Noël : nous convoquons cet état de joie, en le convoquant on crée de la résonance, on va se revoir, en parler. C’est un super mille feuilles.

Nathalie : Les fleurs, ça devient du f.a.c. superficiel. L’histoire de l’étincelle c’est co-créer ensemble. Il faudrait être super f.a.c. soi-même pour que l’autre vibre aussi.

Laurence : il n’y a pas de volonté d’être f.a.c.

Karin : la première chose à faire c’est regarder autour de soi

Danièle : j’ai eu la même pensée. Est-ce qu’il ne faut pas aussi observer l’état anti-f.a.c...ne pas s’émerveiller, être pressé. On favorise les étincelles quand on ne se dit pas je vais rater la rame.

Armelle : On se retrouve ensemble, on échange. C’est un moment où on décide. C’est la volonté d’être f.a.c.. Pour la fleur je vais regarder à qui je vais la donner. Regarder, sentir ce que ce geste peut apporter à l’autre.

Manuel : l’idée de la fleurme dérange. Je vais avoir une atitude du style je vais « être f.a.c. » à « mort », comme une couche supplémentaire sur ma vie, je ne pourrai pas faire que ça.

Armelle : le moment f.a.c.

Mouna : la logique de coopération dans la f.a.c. je la vois dans un partage d’expérience de joie. Une logique coopérative au moment d’une f.a.c. non spontanée me heurte.

Marie-Jeanne : pour ne pas être pressé, il faudrait déjà être f.a.c. avec soi même. Pour moi f.a.c. ça fait « stroumpf », t’es dans une ouverture et les choses se font.

Karin : la spontanéité c’est faire ensemble un petit moment de joie…la spontanéité, qu’est-ce que c’est réellement ?

Laurence : je ne suis pas d’accord pour réfléchir sur les freins

Armelle : la f.a.c. c’est me faire aller dans des endroits où je n’irais pas d’habitude, il y a des moments où je me dis à quoi bon, j’ose pas. Se mettre dans cet état de conscientiser, on ose des choses qu’on aurait jamais osé. Ça m’est arrivé de m’opposer à une bagarre, alors que je suis un petit bout féminin. C’est pas seulement la joie, mais oser des trucs qu’on imaginait pas.

Laurence : cite une expérience d’étudiants à Toulouse qui collaient des livres sur les murs, on pourrait imaginer des f.a.c. volontaristes, poétiques et sympas

Manuel : la f.a.c. est par essence superficiel, superficiel n’est pas négatif

Marie-jeanne : peu importe que ce soit calculé ou pas si on est dans une démarche de f.a.c., ça part de nous

Nathalie : où en est- on ?

François-Noël : la f.a.c., d’où ça vient et comment ça s’inscrit dans notre époque ? Une conférence de pair à pair, parité et redevabilité. En pair à pair et redevable, on est témoin de la joie dont on vient. Elle s’est mise en joie et l’autre s’est mis en résonance.

Danièle : quelle est la part de naturel et quelle est la part de voulu ? Finalement est-ce que ce n’est pas un phénomène plus global que la joie…la fraternité, l’humanité. Cela se passe dans des actes de soi-disant politesse..des sourires extraordinaires

Mouna : j’ai entendu autre chose.. des logiques coopératives sur la notion d’oser. Le fait de se réunir ou d’en parler crée des conditions d’oser faire autrement pour aller dans le sens du f.a.c..

Pistes de solution :

François-Noël : La discipline ne vient pas naturellement. On la pratique, on s’y exerce pour cultiver un art qui est déjà en nous : la joie.

Marie-Jeanne : apprentissage

Armelle : Apprendre quelque chose qu’on ne savait pas…discipline, émergeance de quelque chose de déjà là. Si ça devient volontaire…question : est-ce que cela ne serait pas agressif ? Ce qui est dit en théologie, on « est » et on a le potentiel en nous, il faut se donner les conditions pour le faire émerger, et cela demande une volonté. Dans ma pratique du violon je m’astreints à une obligation. Pour jouer, être dans un état d’écoute et de disponibilité à soi même.

Nathalie : quand tu respectes un truc de politesse de base. Dans la codification sociale il y a eu une envie d’avoir cette intention pour l’autre, mais les choses ont été galvaudées. Le signal a perdu sa fonction de signe. Au niveau des solutions concrètes, il faut reprendre des choses de base et y remettre le vrai sens, l’intention, le souffle.

Manuel : il s’agit de savoir-vivre. Montrer à l’autre qu’on a conscience de lui, s’écarter pour montrer qu’on l’a vu.

Karin : soyons souriants nous-mêmes c’est le premier ferment

Danièle : la politesse me tient à cœur, c’est pas une codification, c’est ancrer le fait de faire attention aux autres. Cela sort du plus profond. C’est la base. Si j’avais soulevé cette question du phénomène de politesse vraie (elle est toujours vraie d’ailleurs)., je crois que nous formons un grand ensemble, il y a pleins de courants entre les gens, être attentif au fait qu’il y a ces courants entre les gens

Laurence : il y a une notion de respect, la f.a.c. tente de conscientiser. Comment le démultiplier naturellement, c’est en nous, il n’y a qu’à se la réapproprier. On l’appelait politesse…ne l’appelons pas du tout.

Marie-Jeanne : la f.a.c. que ce soit l’intention d’aider ou les politesses, c’est prendre conscience qu’on est tous ensemble, tous là. Au moins il y a quelques moments où on fait exister l’autre et on existe à ses yeux. Je souffre dans le métro de l’absence d’échanges de regards.

Nathalie : idée de faire une opération f.a.c. pour ceux qui participent, mettre l’accent pas sur la politesse mais sur l’attention à l’autre.

François-Noël : la f.a.c. est un exercice pratique de l’émergence du sujet

Danièle : civilité

Armelle : à Paris , il y a des jeunes qui posent des livres sur les bancs…lisez-moi…geste poétique…les souffleurs. Eveille quelque chose chez l’autre, c’est autre chose que de ré-explorer le sens de la politesse

Danièle : c’est tout un champs qui peut s’ouvrir. Susciter l’entre-parole entre les gens, créer un climat d’entre-parole entre les gens. Se voir avec un certain rythme en apportant nos expériences.

Manuel : a vécu dans un pays du pacifique où pour se dire bonjour on soulève les sourcils ; J’ai essayé à Paris dans le métro, on récolte un sourire sans échange de mots.

Mouna : regarder est important, tu regardes et déjà t’es f.a.c.

Danièle : quand on se dit les gens ont une sale tête, ils ont une sale tête, si on regarde pas ce qui est négatif, cela suscite quelque chose

Marie-Jeanne : se montrer déjà soi-même dans une disposition

Danièle : on est pressé, on regarde pas les choses

Nathalie : tenir un petit carnet de f.a.c.. Noter les petits moments de f.a.c. dans la journée

Marie-jeanne : c’est dingue qu’on soit là à parler de ça. Il y a d’autres lieux où il n’y a pas à en débattre. A Paris, c’est le cancer, la névrose…normalement c’est naturel.

Laurence : rapatrier les expériences..il faut le vivre pour savoir ce que sont les autres niveaux …

Enseignements tirés par chacun de cette table de coopération :

Karin : beaucoup d’idées qui émergent. On a peut être besoin de la faire, l’important c’est de nommer, pour se réapproprier des choses qu’on a apprises

Marie-Jeanne : Comme une naissance, au début on ne savait pas le chemin et ça s’est éclairci, c’est énorme, il y avait tellement de choses à dire

Nathalie : étrange au début, et effectivement on se prend à s’intéresser au sujet, c’est bien, on parlait de conscientisation, bien sur tous les jours on parle aux gens, d’avoir la conscientisation dégage d’autant plus de profondeur de la chose

François-Noël : il y a un paradoxe entre la rigidité du protocole, et la spontanéité du contenu. Il y a une convergence inattendue, permet à l’inédit de se produire

Armelle : il y a un cadre très bien posé…on a été un peu rigides dans les débats…en relation avec le cadre…c’est coopératif. Dans un premier temps clarification + possibilité d’explorer les pistes. On est à Paris, pas à Toulouse…reconscientiser. J’étais partie sur des trucs fantastiques.. artificiels. Conscientiser l’essentiel, vivre cet essentiel. Le faire vivre à Paris.

Najet : la coopération a fonctionné. Mais j’ai pas vu la problématique, c’est pas un problème de coopération..étonnée qu’à la fin on arrive sur des règles de savoir-vivre. Interloquée, pour moi c’est un minimum. Le mot « force » me gène, pas besoin de mettre de la force mais de la conscience, c’est une énergie fluide

Laurence : au fond cela me reconfirme qu’apprendre c’est désapprendre. Derrière la notion de civilité, il y a sûrement d’autres choses. Désapprendre tout ce qu’on croit qu’on fait. Je m’aperçois que je suis bien rentrée dans le « cadre »

Manuel : ma première réunion, très bien, vrai respect de l’autre, on laisse parler sans interrompre

Mouna : pour moi c’est une expérience de coopération. C’est ce qu’on fait là, ce qui est important c’est que je l’ai vécue ici. Très bon rythme, les temps sont bons. Dans mon expérience, revenir à une simplicité, comprendre les fondements de la politesse, revenir à des choses de base.

Danièle : Frappée par la co-existence d’un sujet foisonnant, même si encore dans l’invisible. Cadre très strict à la hauteur du sujet, qui était à la hauteur du cadre. Rapidité avec laquelle on a pu sentir la stature de chacun. Maturité.

Claire-Emmanuelle : première table de coopération qui porte ce nom. Nous même on est cohérents, on est pas des imposteurs

Retour de Najet sur le processus de la table, dans son rôle de « cadre » :

Les temps sont bons, équilibrés, mais le « cadre » à lire au début est très solennel. Il y a trop de rôles, le cadre pourrait-il fusionner avec l’animateur ?

Laurence : cadre pas utile si ça se passe bien, garantie à la sécurité pour tout le monde.

Mouna : On est co-responsables du cadre. On est un certain nombre à pouvoir dire, là on sort du cadre.

Karin : ça se passe bien parce que les gens qui viennent ont un comportement naturellement coopératif, mais c’est bien qu’en cas de débordement, il y ait une personne vers laquelle tout le monde puisse se tourner

François-Noël : le cadre est la seule fonction critique

Nathalie : Quelqu’un peut se désigner comme représentant du cadre. Energie féminine, il y a un « tenancier du cadre » c’est très masculin. J’ai envie aussi que les choses se passent bien mais je ne vois pas pourquoi une seule personne devrait avoir le sceptre de l’autorité. Finalement dans le fond, cela voudrait dire qu’on ne change pas les choses

Armelle : le cadre doit être énoncé clair et solennel (il parait solennel parce que c’est à froid au démarrage de la réunion) Il n’y avait finalement pas de problématique mais une question, alors qu’à une table de coopération on arrive avec un problème.

Najet : celui qui tient le cadre pourrait au moins gérer le temps

Laurence : ce soit il n’y avait pas de jeu de pouvoir, pas d’émotionnel, les tables de coopération sont faites pour régler des problématiques émotionnelles. Je veux bien un masculin, si ça libère mon féminin.

Danièle : il me semble là qu’on est hors cadre. On arrive pas à le dire tellement on en a besoin ; Qu’une personne tienne le cadre, le temps, la distribution de la parole est une chose provisoire. La maturité d’un groupe serait qu’on ait plus à lever le doigt. On parle au moment où quelque chose veut se dire..demande temps..discipline perso..avec le même groupe.

Retours de Samuel dans son rôle de méta :

Pas frustrant d’être méta. Je parle en mon nom.

La phase d’évaluation de la problématique a été très vivante. Une étincelle de joie palpable dans le groupe. J’ai admiré combien les rôles distribués ont été bien appréhendés. Les choses de sont gâtées après. Qu’est-ce qu’une logique coopérative, j’ai trouvé que cela ne se construisait pas. M’a manqué ce souffle, à part la souris, il n’y a pas eu tellement d’inattendu.

Apports de solutions : la problématique n’a pas été bien posée, plusieurs types de solutions émergent, on ne parle pas tous de la même chose. Il n’y avait pas de problème.

Durée des différentes phases : bonne pour le nombre qu’on était, on est sorti du cadre à la fin. A l’écoute, mais il a manqué quelque chose de l’ordre de l’impromptu.

Merci pour votre participation,

Et belle aventure avec la f.a.c. !

21 mars 2006

Fonctionnement du blog

Colette-Rebeca Estin s'informe sur le statut et le fonctionnement du blog.


"Faut-il  nécessairement consulter le blog pour savoir s'il y a du nouveau dessus ou y aurait-il moyen de répercuter automatiquement aux gens les messages que l'on y dépose ?"

18 mars 2006

Présentation tout public

Colette-Rebecca Estin soumet à commentaires un projet de présentation des Tables de Coopération destinée à "tout public".



Les Tables de coopération

D’où cela vient-il ?

Avec pour slogan “ Coopérons, il y a urgence ! ”, et initiées par l’association Interactions Transformation personnelle-Transformation sociale (voir www.Interactions-tpts.net), les Tables ont pour vocation d’essaimer très largement.

Qui cela concerne-t-il ?

Toute personne impliquée ou intéressée dans une thématique de type coopératif, dans un contexte professionnel, associatif, citoyen ou même privé, du moment que cela concerne un groupe.

Une expérience coopérative

Le départ est le traitement d’un cas concret en rapport avec la coopération, présenté par une personne. La “ table ” réunit de 4 à 16 participants, qui progressent dans la coopération :

·         par leurs réflexions sur ce cas, et éventuellement au-delà de lui ;

·         par le fait même qu’ils sont en train de vivre une expérience coopérative.

Un esprit de parité défini par une charte

Il ne s’agit pas d’établir une “ vérité ” par rapport au cas présenté, de juger, de proposer des conseils ou d’entrer dans une relation d’aide, mais de se focaliser sur le bénéfice que l’ensemble des participants peut tirer de la rencontre. Cet esprit paritaire est défini dans une charte lue au début de la séance.

Un dispositif précis

La charte fixe également le protocole de la séance :

·         la durée totale de 2 heures, et les étapes du déroulement ;

·         le choix , parmi les assistants, de 3 ( ?) personnes qui jouent les rôles de “ cadre ” (gardien de la charte et du temps), “ animateur ” (faisant circuler la parole) et “ observateur ” (chargé d’évaluer à la fin la façon dont la coopération a été mise en œuvre).

Que peut-on attendre d’une Table de coopération ?

·         La personne qui a présenté le cas peut s’attendre à recevoir des éclairages nouveaux, des pistes d’action, des solutions à tenter.

·         Chaque participant bénéficie d’une nouvelle expérience coopérative qu’il pourra transposer dans sa vie personnelle et dans sa sphère d’influence.

Comment participer ?

·         Des tables sont proposées par TPxTS. Vous pouvez vous renseigner sur les dates et lieux, et, si vous le voulez, proposer un thème.

·         Vous pouvez également organiser vous-même une Table qui va réunir plusieurs des personnes impliquées dans le cas qui vous occupe. Pour cela :

-          vous demandez la participation (gratuite) d’un membre de TPxTS pour vous guider – surtout s’il s’agit d’une première expérience,

-          ou bien vous prenez la responsabilité complète de la table ;

-          en tout cas, vous rendez compte ensuite à TPxTS de votre expérience.

Pour tous renseignements

·         01 0000 0000 (Colette-Rebecca Estin) / 06 0000 0000 (François-Noël Tissot) 

·         http://tablecooperation.canalblog.com/archives/2005/06/12/568936.html 

12 février 2006

Table du 12 février 2006

Table de Coopération TPxTS projetée à l'initiative de Claire-Emmanuelle Bériet.

Cette Table, sérieusement préparée par ses initiatrices, ne s'est pas déroulée, du fait de leur choix.

Cette expérience est conservée pour référence.

Pour assurer la finalité de la Table de Coopération, il convient d'éclairer une problématique coopérative.

Pour générer la dynamique attendue, il est souhaitable de la soumettre à des participants représentants une diversité de cultures, disciplines, organisations...

Pour obtenir des résultats riches et étonnants, l'expérience illustre que le strict respect du protocole produit la pépite inattendue.

Les participants à ce dispositif coopératif sont invités à formuler un retour en capitalisation par un commentaire ci-dessous.


Pour mémoire, en vue d'une plus grande efficacité (observation de François-Noël Tissot) :

• A ne rassembler dans la même Table de Coopération que des personnes qui sont susceptibles de rencontrer la même problématique que l'apporteur de cas, et avec la même finalité, on se prive d'un apport majeur : la transversalité.

• En outre, la proximité, voire la similarité, introduisent une coopération / compétition susceptible de prévenir que la parité s'exerce au plan recherché, celui de l'éclairage de la problématique rencontrée.

• Aussi, présenter une situation à un public supposé la connaître permet mal de questionner le convenu, en vue de traquer le singulier et le spécifique, sources de solutions ad hoc.

• Enfin, à ne pas exposer la problématique, pour en rester au seul objectif, on ne permet pas aux participants d'obtenir un juste retour pour leur propre vie, et on les engage peu à l'ascèse que propose le dispositif, seule susceptible d'atteindre l'inattendu.

Mieux qu'une recette, la description de ces obstacles a pour objectif de permette à chacun de trouver les modalités les mieux adaptées à son projet.

7 février 2006

Table 6 du 7 février 2006

Eclosion cette Table de Coopération TPxTS à partir de 19:00, 25 rue Titon, Paris.

Pour assurer la finalité de la Table de Coopération, il convient d'éclairer une problématique coopérative.

Pour générer la dynamique attendue, il est souhaitable de la soumettre à des participants représentants une diversité de cultures, disciplines, organisations...

Pour obtenir des résultats riches et étonnants, l'expérience illustre que le strict respect du protocole produit la pépite inattendue.

Les participants à ce dispositif coopératif sont invités à formuler un retour en capitalisation par un commentaire ci-dessous.

31 janvier 2006

Déroulement pas à pas

Merci d'indiquer les environnements dans lequels vous seriez disposé à introduire une Table de Coopération TPxTS transculturelle, transdisciplinaire, trans-organisationnelle.

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2007

20 mars : journée internationale de la diversité et de la francophonie pour une société plurielle et solidaire.

Le forum mondial social de 2007 peut être le siège de Tables de Coopération TPxTS transculturelles, transdisciplinaires et trans-organisationnelles.

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2006

Automne : Carrefour des Transformations, projeté par TPxTS fin 2006 à Paris.

20 mars : journée internationale de la diversité et de la francophonie pour une société plurielle et solidaire.

Semaine 11 : expérimentation dans des cafés (une table de café, baptisée "Table de Coopération", identifiée comme telle, ouverte à qui veut).

mars : Christian Weisse et François-Noël Tissot participent à l'animation d'un café coopé sur le thème : pouvoir, souveraineté, manipulation, coopération.

7 mars : Table de coopération à 19:00, au 25 rue Titon, Paris

12 février : Table de Coopération de 10:00 à 12:15, à l'initiative de Claire-Emmanuelle Bériert

7 février : Table de coopération à 19:00, au 25 rue Titon, Paris

Forum mondial social polycentrique de 2006 au Venezuela, Pakistan, Inde, Mali et Maroc peut être le siège de Tables de Coopération TPxTS transculturelles, transdisciplinaires et trans-organisationnelles.

23 janvier : Table de Coopération 5, sur un thème proposé par Jean Pascal DEBAILLEUL

Régulation coopérative, logique de coopération plus que...

x  d'affrontement entre parties prenantes de l'entreprise au regard des enjeux environnementaux : "cultiver" et "habiter" ;

xx  d'ignorance entre universités, laboratoires de recherche et industrie ;

xxx  crispation entre communautés théologiques ;

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2005

Automne : Table 4 consuite à Paris, sur une introduction de Gilles CAPORAL au sein de son cabinet.

23 octobre : Table 3 conduite à Paris sur un thème proposé par Gilles CAPORAL

Automne : Christine KOEHLER envisage d'explorer le dispositif dans le déployement d'une assocaition de professionnels en veillant à la transculturalité et la transdisciplinarité.

Septembre : présentation de la disponibilité du dispositif des Tables de Coopération TPxTS en milieu universitaire international et transdisciplinaire ;

Août : Jean-Pierre LANCRY propose un premier déploiement parmi les Verts.

Juin : les Tables de Coopération TPxTS comme support de travail des essaimages régionaux : Carcassonne, Alsace, Lyon...

Juin : les Tables de Coopération TPxTS peuvent être un outil des mouvements civiques.

Mars : les Tables de Coopération TPxTS peuvent s'inscrire dans l'offre Cercle Bleu TPxTS.

Janvier : plusieurs propositions sont formulées au cours de la Table de Coopération maquette. Le compte-rendu ne les relève pas.

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"Coopérons, il y a urgence" et le dispositif Table de Coopération TPxTS éclosent dans le cadre de la Charte Interactions TPxTS

31 janvier 2006

Table du 7 mars 2006

Eclosion à partir de 19:00, 25 rue Titon, Paris.

Le détail de cette Table de Coopération TPxTS sera présenté ultérieurement.

Pour assurer la finalité de la Table de Coopération, il convient d'éclairer une problématique coopérative.

Pour générer la dynamique attendue, il est souhaitable de la soumettre à des participants représentants une diversité de cultures, disciplines, organisations...

Pour obtenir des résultats riches et étonnants, l'expérience illustre que le strict respect du protocole produit la pépite inattendue.

Les participants à ce dispositif coopératif sont invités à formuler un retour en capitalisation par un commentaire ci-dessous.

23 janvier 2006

Table 5 du 23 janvier 2006

Cette Table de Coopération rassemble 6 personnes autour du protocole du 2 avril 2005.

Cadre + cadenceur : Colette-Rebecca Estin

Meta : Dominique Prudhomme

Animatrice : Karin Roland

Présentation du cas : Jean Pascal Debailleul

Les participants formulent leurs retours en ouvrant des commentaires ci-dessous.

1 décembre 2005

Table 4

Table de Coopération ouverte à l'initiative de Gilles Caporal au sein du cabinet Energie Active.

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