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Tables de Coopération
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20 septembre 2004

Préparation de la réunion du 21 septembre 2004

Nous sommes engagés dans un dispositif coopératif d’acculturation. 

Ceci pose des exigences sur le processus par lequel nous favorisons sa conception.

Ce dispositif porte sur une supervision coopérative.

Nous sommes convenus que cette supervision doit être sécurisée par un protocole.

Nous sommes convenus qu’il s’agit là d’un protocole expérimental, destiné à évoluer.

Pour la conduite de notre réunion, je propose que nous abordions successivement :

-         ce que nous attendons de l’élaboration d’un tel protocole expérimental

-         les repères utiles à l’élaboration d’un tel protocole

-         comment engager un dispositif coopératif d’acculturation

A titre d’illustration, je propose :

-      La mission de ce protocole est d’engager les interactions entre participants à cette supervision dans une homéostasie congruente avec la coopération.

-       Cette homéostasie me paraît s’ancrer sur trois fonctions : valeurs, posture, compétence.

-      La consolidation d’un tel protocole constitue une problématique coopérative et peut faire l’objet d’une ou plusieurs réunions « zéro ».

Et quelques hypothèses de travail :

DIALOGUES COOPéRATIFS ou « Table de Coopération »

-      apport par rapport à la « table des négociations » où les points de vue se confrontent plus qu’ils ne se conjuguent

-      apport par rapport aux tables de multiplication, addition, soustraction : au delà de la seule intention, la coopération relève aussi de facteurs et de lois

Protocole expérimental

-         expérimental en ce qu’il est destiné à évoluer et n’est donc pas figé

-         expérimental en ce qu’il constitue une hypothèse momentanée à une exploration

-         expérimental en ce que chacun est invité à s’en approprier l’expérience

Cadre sécurisé

-      cadre, car il y a un début et une fin ritualisées

-      cadre, car il y a un processus ritualisé

-      cadre, car il y a des fonctions ritualisées

-      sécurisé, pour assurer la protection des participants

-      sécurisé pour assurer la protection des tiers impliqués

-      sécurisé pour assurer la protection de l’institution « Interactions »

Homéostasie

-      le cadre met en forme, place les acteurs dans les conditions congruentes à la coopération et les y maintient

-      valeurs, posture, compétence quadrillent l’homéostasie


Écriture de la charte des dialogues ( ?) coopératifs

1.   Pour définir ce que le cadre doit dire, il me semble préférable d’entamer tout de suite la rédaction de la charte écrite (ce que dit le cadre sera dérivé de là) 

Objectif : bien dégrossir cette charte  écrite pour la tester lors de la rencontre zéro ; la revoir à la lumière de cette première expérience et la finaliser pour la rencontre 1 (étant entendu qu’on pourra y apporter des retouches et amendements à la suite de l’expérience accumulée ensuite) 

2.    Comme base de travail, on pourrait regrouper dans nos 3 synthèses de la réunion du 9 juillet les remarques concernant : 

Le but de ces rencontres 

La démarche : nous engager dans un dispositif coopératif d’acculturation 

Le moyen : Atelier de supervision coopérative de problématiques coopératives. 

Ce qui importe, c'est d'être TP/TS et que chacun reparte avec une expérience d'un processus d'acculturation. 

-          il s’agit d’un dispositif coopératif d’acculturation ;

-          sa finalité est une capitalisation coopérative et un essaimage (modèle Linux) ;

-          champ d’application : 

o        les problématiques coopératives 

o        implications : 

§         ouverture aux problématiques personnelles, professionnelles, citoyennes 

-         pas l’accompagnement du projet, la réparation de la souffrance, ni la reconstruction de la personne… 

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