Table 5 du 23 janvier 2006

Cette Table de Coopération rassemble 6 personnes autour du protocole du 2 avril 2005.

Cadre + cadenceur : Colette-Rebecca Estin

Meta : Dominique Prudhomme

Animatrice : Karin Roland

Présentation du cas : Jean Pascal Debailleul

Les participants formulent leurs retours en ouvrant des commentaires ci-dessous.

Comments

[perQuem]

Colette, je te remercie de ton commentaire sur la confusion possible des rôles du Cadre et du Cadenceur.
Celui-ci me permette de préciser le point de vue que je livre ici.

Ceci étant, le dispositif reste expérimental et chaque table peut adapter son déroulement aux circonstances particulières.

Pour autant, nous en sommes au tout début, et il me paraît important que nous soyons vigilants à en véhiculer une version originale aux nouveaux participants.


Colette : "… La garde du temps fait bien partie de la fonction du cadre, qui est, d¹une façon générale, de faire respecter le protocole ­ le facteur temps en est un élément important."

Mon point de vue :
Cette observation porte sur l'ensemble des fonctions.
Séquence du temps, présentation du Cas, Animation, Meta sont tous les éléments importants du dispositif.
Le Cadre n'est pas là pour imposer un dispositif mais pour dire le dispositif et, le cas échéant, pour le rappeler.
La responsabilité de l'exécution du dispositif reste celle des participants : Table de "Coopération".
Engager la personne du Cadre dans le déroulement du dispositif, c'est la sortir de sa position de Cadre.
Cela crée un trouble identitaire en ce que l'on fait autrement que ce que l'on nomme.


Colette : "… De là où il est, le cadre peut introduire discrètement une certaine souplesse s¹il la juge conforme avec l¹esprit du protocole (ex. hier : laisser quelques minutes de plus au temps de clarification, quitte à réduire d¹autant le temps de débat)."

Mon point de vue :
La mission du Cadenceur est de dire le temps.
C'est la responsabilité des participants et de l'animateur de veiller au respect de la séquence.
Le Cadre n'a pas à y intervenir tant que le Cadenceur remplit sa mission.


Colette : "… Il me semble que cela permet au cadre d¹incarner mieux sa présence. Son rôle se démarque ainsi davantage de celui de l¹observateur."

Mon point de vue :
Le Meta est témoin du dispositif.
Son identité est complète.
Il n'a nullement besoin d'une mission adjuvante.
Ni de se démarquer de quiconque.


Colette : "… Nous l'avons vu dans les tables précédentes, il n'est pas évident qu¹un des participants joue ce rôle : trop pris par les débats, il a tendance à oublier la montre ; obsédé par la montre, il se replie un peu des débats."

Mon point de vue :
Les difficultés inhérentes à chaque mission seront instruites au fur et à mesure de la capitalisation par les participants qui tiennent successivement ces rôles.
Chaque rôle comporte ses propres difficultés.
Ces difficultés ne me paraissent pas de nature à remettre en cause les principes qui fondent chacun de ces rôles.

[Franck]

Première expérience de TdC. Une procédure à mieux connaitre pour pouvoir être plus impliqué. A première vue, il semble que la rigueur du cadre aiguise la créativité de chacun pour conduire à des résultats étonnants et novateurs.

[Jean -Pascal]

Table du 23 janvier 2006
PROFESSIONNALISATION
DES TABLES DE COOPERATION



Ordre du jour : Diffuser le dispositif des Tables de coopération par le relais de professionnels
- Mettre au point une documentation de présentation (Origine, Outil, Pour quoi, Comment, Quels résultats)
- Formation brève à son utilisation professionnelle
- Transmission et mise à disposition de l’outil
- Calendrier de rencontres = de Tables
- Capitalisation (à chaud, à froid, synthèse)
- Exemples d’utilisations (livre d’or)


■ Présentation par François-Noël (pourrais-tu la compléter, s’il te plait ?)
Les Tables de Coopération sont un dispositif qui s’adresse aux problématiques coopératives
Des personnes par trans-culturalité, trans-disciplinarité, éclairent leurs regards, leurs singularités ensemble.
Les Tables sont diffusées sur le modèle LINUX
Supervision coopérative.

Les questions traitées sont soumises sous l’angle de la coopération.

Comment des professionnels pourraient s’y atteler.

Ce dispositif est une formalisation de pratique de réunion que l’on trouve ailleurs. Il s’adresse à des personnes qui veulent contribuer les unes aux autres et tirer parti de leurs apprentissages. Le débat met en œuvre la coopération. On demande aux participants de donner un retour : capitalisation sur le travail de coopération.

Comment formuler une problématique de coopération
- Critères
- Chacun participe, donne et reçoit
- On regarde les personnes en capacité de coopération.

Le critère général : Les gens doivent être prêts à fonctionner en parité. Et non en consultation ni en aide.
- Quelqu’un apporte un cas : il fait un don à partir duquel chacun va s’exprimer et apporter.
- Tout le monde est responsable.
- Des rôles sont définis, à décider et répartir à l’intérieur du groupe : cadre, méta, animateur, cadenceur. - - On vérifie comment la coopération est mise en œuvre. Rotation des rôles.
- Etre au moins trois, et qu’il y ait un cadre.
- On peut réunir en interne des Tables de Coopération.
- Transversalité de la discipline
- Retour dans le donner recevoir.
- Dispositif expérimental pour les personnes.
- Apprenance Interactions TPxTS


■ Déroulement de la Table sur le thème de la professionnalisation de la diffusion des TdC :
Questions :
- En quoi est-ce une démarche coopérative ?
- Initiateurs, transmetteurs, bénéficiaires ensemble.
- Problématique d’efficience et d’aboutissement.
- Répondre aux aspirations de ce projet.
- Objectif de conception.
- Quelle est la motivation des professionnels ? Enthousiasme pour l’outil, rayonnement d’ Interactions TPxTS.
- Image de l’outil à définir mieux.
- Comment coopérer dans la mise au point et la réalisation d’outils de coopération ?
Débat : sur les logiques coopératives impliquées :
1- Logique Initiateurs/ Transmetteurs / Bénéficiaires.
2- Comment établir l’image des TdC et leur diffusion à partir du vortex de la coopération (mouvement qui nous aspire) : on travaille pour le bénéficiaire de l’intérêt global et on l’invite à être sujet.
3- Logique de partage d’intérêt global qui se substitue à la logique Fournisseur / Client.
Solutions et pistes :
Travailler à la communication et aux moyens de diffusion des TdC sur le mode de la communication relationnelle : « je pratique et j’invite à faire comme je fais ». Quelle est l’histoire que nous avons envie de raconter ?

■ Commentaire de Jean-Pascal

Les TdC s’avèrent être un outil de créativité qui peut être sollicité chaque fois que l’on veut innover en résultats coopératifs.
La prochaine Table prévue pour le 7 février pourrait être sollicitée comme telle.

[Colette-Rebecca]

Pour alléger le dispositif prévu et éviter une certaine gêne qui risquerait de s¹installer, s¹il y a moins de 5 personnes présentes en plus de celle qui apporte le cas, le cadre et l¹observateur (méta), les participants pourraient décider d¹emblée qu¹il n¹y a pas d¹animateur attitré. Il incomberait alors à la responsabilité de chacun de veiller à ce que la parole circule bien. Au cas où il y aurait blocage, ou monopolisation exagérée de la parole par une personne, ce serait au cadre d¹intervenir.

[Colette-Rebecca]

A la lumière de mon expérience d¹hier en tant que cadre, et des tables de coopération précédentes, je propose que le cadre exerce désormais les fonctions de cadenceur (gardien du temps). Cela présente, me semble-t-il, les avantages suivants :
… La garde du temps fait bien partie de la fonction du cadre, qui est, d¹une façon générale, de faire respecter le protocole ­ le facteur temps en est un élément important.
… De là où il est, le cadre peut introduire discrètement une certaine souplesse s¹il la juge conforme avec l¹esprit du protocole (ex. hier : laisser quelques minutes de plus au temps de clarification, quitte à réduire d¹autant le temps de débat).
… Il me semble que cela permet au cadre d¹incarner mieux sa présence. Son rôle se démarque ainsi davantage de celui de l¹observateur.
… Nous l'avons vu dans les tables précédentes, il n'est pas évident qu¹un des participants joue ce rôle : trop pris par les débats, il a tendance à oublier la montre ; obsédé par la montre, il se replie un peu des débats.