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Tables de Coopération
Derniers commentaires
20 avril 2006

Table 7 du 20 avril 2006

Table de Coopération rassemblée à l'initiative d'Isabelle Groneman.

Le thème porte sur la création d'une "force d'action coopérative".

A l'Espace Iris, rue St Maur, à Paris, Isabelle rassemble 12 personnes autour d'elle.

Je ne compte pas la souris qui nous a parfois distrait par ses allées et venues.

Merci à chacun de rendre compte de son expérience du dispositif des Tables de Coopération.

Trois thématiques possibles :

• à l'attention de candidats qui s'interrogeraient sur le bien fondé de la mise en oeuvre d'une Table de Coopération, ce que vous en avez tiré et ce pourquoi vous recommanderiez ce dispositif ;

• à l'attention des participants qui se proposeraient de tenir le rôle structurant que vous avez tenu, comment vous avez vécu ce rôle pour vous-même et les recommandations que vous formuleriez à quiconque vous succèderait à cette place ;

• à l'attention d'expérimentateurs avertis des Tables de Coopération, le sens dans lequel vous proposeriez de faire évoluer le protocole, et pourquoi.

Merci de formuler votre suggestion en ouvrant un commentaire.

"Coopérons, il y a urgence" et le dispositif Table de Coopération TPxTS éclosent dans le cadre de la Charte Interactions TPxTS

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Commentaires
N
Je ne fais pas partie des candidats qui s'interrogeaient sur le bien fondé de la mise en œuvre d'une Table de Coopération, ni des participants qui se proposaient de tenir un rôle structurant, ni des expérimentateurs avertis ….. ….mais j'ai malgré tout participé à la Table de Coopération … (-:<br /> <br /> Je ne connaissais pas la TdC, je ne m'attendais donc à rien, totalement disponible à cette nouvelle expérience. J'ai découvert une manière particulière de débattre en groupe sur un sujet inconnu de tous, et, pour cette TdC là, un sujet pour le moins étonnant : la f.a.c, "force d'action coopérative" !!! un drôle d'animal, apparemment, qui se découvre d'abord en soi, qui grandit dans la relation à l'autre, et qui se nourrit d'ouverture, de respect, et du renoncement consenti de tout vouloir maîtriser (présence au présent).<br /> <br /> La TdC a, selon moi, permis de mieux percevoir ce qu'était la f.a.c, de redonner notamment son sens profond à des actes quotidiens, ou à ces codes sociaux qu'on nomme "la politesse", bien souvent appliquée de façon automatique et amnésique (= dont on a oublié l'histoire et la réelle valeur humaine). C'est parce que la TdC a permis un échange de paroles, une écoute consciencieuse de chaque intervention, de chaque point de vue, que la notion de f.a.c a pris plus de réalité, de poids, de chair, et que nous avons pu en avoir une conscience plus avérée. <br /> <br /> Mais la question que je me pose est : n'aurait-on pas eu le même résultat autour d'un verre dans un café, ou profitant ensemble des beaux jours qui reviennent, assis dans un parc, tout simplement en étant "f.a.c", c'est à dire en trouvant en soi, consciemment, les ressources pour "être f.a.c" ? <br /> <br /> Autre question : pensez-vous que dans ce cas, dans un cadre moins strictement délimité, nous aurions été plus créatif dans la partie du débat qui avait pour but de trouver des solutions ?<br /> <br /> D'après ce que j'ai compris, cette TdC était particulière, parce qu'elle ne traitait pas d'un problème de coopération, et le sujet ne prêtait pas aux dissensions, tensions et autres passions : une TdC, organisée dans un contexte qui se rapproche plus de ce pour quoi elle a été imaginée, produit peut-être des solutions plus inédites ?<br /> <br /> Que de questions ! … Cette expérience de TdC a décidément été très enrichissante pour moi, et m'a beaucoup interpellée pour qu'elle continue ainsi de me questionner. C'est sûr, je serai ravie de participer à une prochaine TdC.<br /> <br /> Avant donc de vous quitter et pour conclure, une dernière question, plus générale : en quoi un dispositif, dont deux de ses objectifs sont de proposer des solutions à un problème et d'expérimenter des formes organisationnelles et relationnelles, influence-t-il ces mêmes solutions et formes, et leur nature ? <br /> <br /> <br /> Avec mes plus amicaux points d'interrogation,<br /> <br /> Nathalie Menet
S
Je participe ici pour la deuxième fois à une table de coopération. Et qu'elle se tienne le jour de mes trente ans n'a a priori aucun rapport avec le rôle de méta que je propose d'y jouer.<br /> Comme à ma première (celle du 2 avril 2005), l'objet n'est pas un problème de coopération, mais un projet d'action coopérative à mûrir. Je crois que le protocole n'est pas fait pour faire mûrir des projets car, s'il en est sorti de nombreuses bonnes idées, le protocole n'aidaient pas à les structurer. Au contraire, le temps consacré aux "logiques coopératives en jeu" n'a pas même été compris. Il n'y avait d'ailleurs pas tant un "problème" qu'une "problématique". Ces confusions ont fait que deux débats ont coexisté, sans en épanouir vraiment aucun.<br /> Je crois en revanche que le protocole tel qu'il existe est adapté à son but premier, les problèmes en situation coopérative. Pour une quinzaine de personnes, le temps accordé à chaque phase est idéal : chacun peut s'exprimer largement sans que le tout dure trop. Une très bonne écoute régnait entre tous les participants. J'ai même regretté qu'elle fût si consensuelle, car nous n'avons pas vécu d'épisode déstabilisant ou les certitudes basculent et où l'on nage sans repère vers une nouvelle compréhension. Car la robustesse du protocole permet de tels naufrages en toute sécurité (je l'avais expérimenté avec joie la première fois).<br /> Le rôle de méta n'a rien de frustrant. D'une part je n'ai pas senti le besoin de faire valoir un point de vue pendant les deux heures. D'autre part, cette position m'a entraîné à mieux prendre conscience des processus relationnels dans lesquels je suis pris au quotidien et dont je veux justement m'efforcer à prendre conscience. J'ai même eu au début la curieuse sensation qu'être attentif à ce qui se passe entre les autres, c'est d'abord être attentif à ce qui se passe autour de moi, et même en moi ; m'observer moi-même observant les autres ; observer ma relation aux autres.
M
Lorsque j'arrive dans la salle IRIS, je ne connais rien de l'association et rien de la "force d'action coopérative" dont l'acronyme m'amuse - c'est un juron en bichlamar..<br /> <br /> Dans la pièce est réunie une quinzaine de personnes. Le but est donc de parler de la "force d'action coopérative" dans le cadre très formalisé de la table de coopération. Nous allons discuter pendant deux heures, selon un protocole précis. Les phases de discussion (présentation/questions/débat/solutions/conclusion) sont minutées et les étourdis sont remis au pas.<br /> <br /> Je suis surpris par l'efficacité du dispositif: à l'issue des deux heures, beaucoup de choses intéressantes ont été dites. Il faut dire que chacun a joué le jeu: la parole de tous a été respectée, personne n'a été coupé, il n'y a quasiment pas eu de digression. Certes, le sujet ne prêtait pas beaucoup à la polémique.<br /> <br /> A la fin de la séance, je ne sais rien de la vie de mes interlocuteurs mis à part leur prénom. C'est assez inhabituel d'échanger autant avec des personnes sur lesquelles je n'ai aucun a priori, je suis incapable de les resituer dans un contexte social. <br /> <br /> Je me sens "hors du monde": nouvelles personnes, nouveau sujet de discussion, nouveau mode de communication. Je ne manquerai pas de revenir.
M
Lorsque j'ai été invitée à cette table de coopération, je ne savais ni en quoi cela consistait ni l'engagement que cela demandait.<br /> Pour le premier point, cela représentait pour moi l'occasion de vivre une expérience nouvelle sans m'y être préparée.<br /> Pour le deuxième point, j'étais en questionnement car j'aime m'engager à hauteur de ce que je peux donner et je ne savais pas si l'engagement était le temps de la table ou un temps autre. <br /> L'expérience m'a montré que s'engager le temps d'une table est déjà un acte qui a du sens pour l'initiateur de la table, le groupe présent et soi-même.<br /> Je trouve que la table de coopération porte bien son nom car j'ai vécu une réelle coopération d'un groupe autour d'un questionnement de l'initiateur. <br /> Est-ce que cela apporte à l'initiateur? c'est aux intiateurs qui le vivent de le dire. <br /> Ce que je peux dire c'est ce que cela m'a apporté: un moment d'échange authentique avec des personnes que j'ai découvertes avec plaisir le temps d'une table, des étincelles de joie lors de résonance, regards ou sourires partagés, le rappel nécessaire (qui a émergé lors du débat) de l'importance de l'attention à l'autre.<br /> En tant que participante, j'ai aimé le cadre, la durée, le rythme, l'animation.<br /> Sur le processus, j'aimerais que:<br /> - ce qui est lu en ouverture par la personne représentant "le cadre" soit donné au préalable ou apporté par les participants(qui l'impriment au préalable).<br /> - il y ait plus de temps réservé aux questions des participants sur le cadre, sur ce qu'on entend par la partie débat sur "logiques coopératives", au feed-back des participants.<br /> Merci à tous.
G
Bonjour Isabelle, <br /> <br /> Quelle merveilleuse initiative cette Fac, faculté de s'émerveiller des rencontres au quotidien, d'être en état de voyage, j'ai enfin trouvé ma tribu, je me sentais un peu hurluberlu avec tout ses rencontres improbables et si poétiques.<br /> Je viens avec grand plaisir le 2 juillet, car je suis au Soleil pour les deux autres dates.<br /> J'ai du croiser déjà un moussa.<br /> Je fais marcher mon réseau également, des amis qui ont de près ou de loin comme moi une accroche du coeur avec l'Afrique.<br /> belle journée à vous tous, et jolies rencontres.<br /> Gwen.
Tables de Coopération
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