Compte-rendu de François-Noël TISSOT de la réunion du 9 juillet 2004

Interactions TP/TS - vendredi 9 juillet

-          mission                                                 1 

-          fondation                                           1 

-          leviers                                                 2 

-          propositions                                       3 

-          traitement des observations          4 

mission 

Eclairer et préciser le projet de « consultations coopératives » 

Présents : 

-          Colette-Rebecca Estin, r.c.estin@wanadoo.fr, +331 4340 9138 

-          Philippe Castang, pcastar@wanadoo.fr,

-          François-Noël Tissot, tissot@mageos.com, +336 8616 1888 

Excusée

-          Laurence Baranski, laurencebaranski@yahoo.fr, +336 0324 88315 

fondation 

Questionnements

-          objectifs de ce dispositif ?

o        pour les participants qui soumettent un cas ;

o        pour les autres participants Interactions TP/TS

o        pour le mouvement Interactions TP/TS

-          qui est concerné ?

o        qualification des participants, des cas, de l’animation, de la supervision

-          comment cela se passe-t-il ?

o        démarche, déroulement, protocole, nombre de participants, lieu, durée

-          comment nous y prenons-nous ?

o        conception, organisation, information, logistique

-          quels rapports au monde ?

o        concurrence avec une offre existante, contribution à l’émergence d’offres, déontologie, contreparties (financière)

Retour à la source : une idée de Colette Estin, en écho à des aspirations partagées : 

-          rayonnement et impact social d’Interactions TP/TS ; 

-          élargissement à un public différencié du principe des Cafés Coopé ; 

-          exploration des processus coopératifs à partir des problématiques que vivent leurs acteurs ; 

-          apport de thèmes personnels, professionnels, citoyens par les participants à chaque  « atelier » ; 

leviers 

Cadrage : 

-          repères internes : 

o        congruences avec Interactions TP/TS 

o        distinction d’avec les Cafés Coopé où le thème est porté par l’animateur de la séance 

o        distinction d’avec le projet d’Isabelle Gronneman destiné à l’assistance à l’initiative 

-          repères externes : 

o        absence de concurrence avec les offres du marché 

Modalités d’un projet congruent Interactions TP/TS 

-          champ d’application : 

o        les problématiques coopératives 

o        implications : 

§         ouverture aux problématiques personnelles, professionnelles, citoyennes 

§         pas l’accompagnement du projet, la réparation de la souffrance, ni la reconstruction de la personne… 

-          modalités du dispositif 

o        supervision coopérative 

o        implications : 

§         contribution de chacun des participants à l’instauration d’un cadre sécurisé 

§         parité des participants dont les contributions tournent d’un atelier à l’autre 

-          nature du dispositif 

o        dispositif coopératif 

o        dispositif d’acculturation 

o        implications : 

§         chaque participant est responsable de ses propres apprentissages ; 

§         appropriation du dispositif par chacun des participants ; 

§         capitalisation sur les processus ; 

§         pas sur les contenus ni sur les « résultats » autour des cas proposés à chaque atelier ; 

-          descriptif technique : 

o        dispositif coopératif d’acculturation à la supervision coopérative de problématiques coopératives. 

propositions 

Atelier maquette 

-          pour 8 à 12 personnes réunies en même lieu pour une période de deux heures 

-          sur le thème : supervision de problématiques coopératives personnelles, professionnelles et citoyennes 

-          sur les problématiques qu’ils apportent, les participants gèrent eux-mêmes le dispositif de supervision selon un processus sécurisé 

Régulation du dispositif coopératif 

-          Initiation : 

o        un participant « Cadre » introduit l’atelier et en rappelle le principe, les modalités et le rôle de chaque fonction ; si nécessaire en cours de réunion, il opère un recadrage sur le dispositif seulement (pas sur son contenu) ; 

o        les participants se répartissent entre eux les autres fonctions du dispositif ; 

-          Déroulement : 

o        l’ « Animateur » fait circuler l’énergie du groupe ; 

o        les participants proposent les cas qu’ils apportent ; 

o        le groupe décide des cas qu’il souhaite traiter en atelier et du temps imparti à chacun ; 

o        le « Cadenceur » annonce l’écoulement du temps au regard de l’agenda ; 

-          Bouclage : 

o        chaque participant dispose d’une minute pour exposer l’intérêt qu’il retire de l’exercice, noter les améliorations envisageables au dispositif et, le cas échéant, invite à aborder, hors atelier, un cas qu’il propose ; 

o        le « Meta » formule ses observations sur le déroulement des processus coopératifs à l’œuvre ; 

o        le « Cadre » conclut. 

Régulation du dispositif de supervision de chaque cas apporté

-          non abordé, à définir ;

Appropriation :

-          la première réunion du vendredi 9 juillet est conduite comme une esquisse du dispositif projeté ;

-          chaque participant à cette réunion produit ses propres notes et les partage, hors synthèse ;

-          une prochaine réunion est envisageable fin juillet pour préciser ces propositions ;

-          les participants à la prochaine réunion portent et précisent le projet à leur convenance : tout reste ouvert ;

-          un Atelier « 0 » teste le concept autour de huit à douze invités ;

-          le site d’Interactions expose les modalités du dispositif et le rôle de chaque fonction.

Traitement des observations 

Régulation des débordements évoqués :

-          il s’agit d’un dispositif coopératif d’acculturation ;

-          sa finalité est une capitalisation coopérative et un essaimage (modèle Linux) ;

-          implications :

o        les participants s’appuient sur les principes du dispositif de régulation et du dispositif de supervision pour imaginer les solutions adaptées ;

o        la fonction « Cadre » est la seule indispensable au fonctionnement de chaque unité de supervision ;

-          illustrations évoquées :

o        si les participants proposent trop de cas que l’Atelier ne peut en traiter, ces cas peuvent être abordés, hors atelier, ultérieurement en binôme ou trinôme ;

o        si les participants ne sont pas assez nombreux pour structurer un travail de groupe, les cas apportés sont traités en binôme ou trinôme au cours de l’Atelier ;

o        si les participants sont trop nombreux pour un travail en groupe efficace, les participants forment plusieurs groupes.

Contrepartie 

-          il y a parité entre les participants ; 

-          chacun contribue par ses apports, qui une problématique, qui une écoute, qui une fonction, etc ; 

-          chacun est responsable de ses propres apprentissages ; 

-          chaque participant est garant d’un cadre sécurisé pour chacun des autres participants.